Guérini connection |
Plusieurs personnes suspectées d'être liées au grand banditisme dont
Bernard Barresi ont été interpellées par les gendarmes et placées en
garde à vue.
A Marseille, Bernard Barresi a été placé lundi en garde à vue dans le
cadre du dossier ABT, instruit par le juge marseillais Charles
Duchaine. D'autres personnes, dont certaines supposées appartenir au
grand banditisme méridional, ont également été interpellées à la demande
du juge. Parmi elles, Michel Campanella, un chef d'entreprise
marseillais qui a été déjà mis en examen dans un autre dossier. Par
ailleurs, plusieurs personnes ont été convoquées comme témoins dont le
maire UMP de La Ciotat, Patrick Boré.
Cette vague
d'interpellations était annoncée en filigrane dans la demande de levée
d'immunité parlementaire du sénateur PS, Jean-Noël Guérini, en vue du
placement de l'élu en garde à vue. Cette demande doit être étudiée par
le bureau de la Haute-Assemblée le 12 décembre. Dans ce document, le juge Duchaine, évoquait "un groupement permanent formé"
entre Bernard Barresi, Alexandre Guérini, frère du président du Conseil
général des Bouches-du-Rhône, et Patrick Boudemaghe, chef d'entreprise,
mis en cause dans ce dossier de malversations présumées autour des
marchés du Département. Les trois hommes auraient bénéficié de "l'appui
de Jean-Noël Guérini qui, par ses interventions influentes, ses actions
ou ses abstentions, assurait le succès de leurs différentes
entreprises", à savoir "l'obtention de commissions ou de marchés de services ou de travaux" pour les sociétés contrôlées en sous-main par Boudemaghe et Barresi. En savoir plus...
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