"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

mardi 9 décembre 2014

Journée mondiale contre la corruption : votez les prix éthique et casseroles

La corruption n'est pas une fatalité

Rejoignez Anticor : la société civile contre la corruption, association qui, contrairement à d'autres, avait accepté de voter la pétition pour la réutilisation des biens confisqués aux corrompus


FLARE choisit le lanceur d'alerte Malick et Serge Dassault... pour leur dimension crime organisé:)

Anticor/LCI : journée mondiale contre la... par ANTICOR-TV

mercredi 5 novembre 2014

"Voilà la solution contre le crime organisé"

Prix Falcone à FLARE France

"L'utilisation sociale des biens mal acquis est la solution contre les criminels professionnels"

  "This is the solution against organized crime!"


C'est en ces mots que Fabrice Rizzoli a commencé son discours pour la remise du prix Falcone des Droits de l'homme.

A l'aide des produits (ici les Taralli Libera terra des Pouilles) faits par des coopératives sur des terrains confisqués aux mafieux, on implique réellement la société civile contre le crime organisé : en France, la villa confisquée au narco-courtier Crisafulli au Cap d'Antibes auraient dû devenir une école hôtelière

 

Contre les mafia : le petit dictionnaire
Évènements à venir
Sortie du livre de Thierry Colombié

12/13... Novembre
La caravane antimafia en France

Vendredi 14 novembre 20h30
Giovanni Impastato à Paris


Lundi 24 novembre 20h30L'utilisation sociale des biens mal acquis est la solution contre les criminels professionnels
Soirée d'approfondissement sur l'actualité au Mexique

Mardi 2 Décembre 20h30
Spectacle le "dernier vol"


lundi 3 novembre 2014

FLARE France reçoit le prix Falcone 2014 des droits de l'homme


Au cœur du Forum Mondial de la Démocratie à Strasbourg

Remise du Prix Falcone à  
- Alessandro Cobianchi : La caravane antimafia à Marseille  
- Tareq Oubrou :  
- Fabrice Rizzoli : pour son implication contre le crime organisé en défendant les droits fondamentaux et en impliquant la société civile : ici en Corse  

Le prix Falcone c'est quoi? Cliquez : http://prixfalcone.com/ 

Au mois de mai 2012 a eu lieu la commémoration des vingt ans de l’assassinat du Juge Giovanni Falcone par la mafia en Italie. A cette occasion le Prix Falcone a été créé. Il a été remis à Roberto Saviano, écrivain et lanceur d’alerte italien, dans le cadre du Forum Mondial de la Démocratie, au sein de l’hémicycle du Conseil de l’Europe. Cette initiative citoyenne de deux associations de défense des droits de l’Homme, l’AFREDH et l’association Justice & Démocratie, a trouvé un écho favorable auprès des élus de la Ville de Strasbourg et des institutions européennes. Dans un monde où les démocraties sont fragilisées par les sociétés criminelles et le terrorisme, il est essentiel d’honorer des professionnels et des personnes issues de la société civile engagés dans la lutte contre ces menaces criminelles, quelquefois au prix de leur vie.

Programme du Prix Giovanni Falcone
Les 4 et 5 novembre 2014
à Strasbourg
Mardi 4 novembre 2014
  • 12H00 Hôtel de la cathédrale, remise des clés des chambres réservées pour les lauréats et les accompagnants.
  • 13H00 Déjeuner officiel offert par le Maire de Strasbourg aux lauréats et aux accompagnants. Départ à partir de l’hôtel de la Cathédrale.
  • 19H00 Cérémonie de remise des Prix Giovanni Falcone au Pavillon Joséphine, Parc de l’Orangerie.
Mercredi 5 novembre 2014
  • 10H-12H, Cinéma Odyssée IMAGES ET DEBAT : Comment nos démocraties sont-elles menacées par les réseaux criminels internationaux ?
Rencontre du public avec les lauréats du Prix Falcone. Débat animé par Karim Baila, Journaliste d’investigation
  • 18H-20H, Débat citoyen avec David Brunat, auteur de « Le juge Falcone, seigneur de Sicile ». Débat animé par Laurent Hincker, avocat, co-fondateur du Prix Giovanni Falcone

mercredi 30 juillet 2014

Fraude, corruption, blanchiment : l’Europe braquée en permanence

15 juillet 2014 | Par Bernard Leon - Mediapart.fr

mafia rizzoli antimafiaLa situation en matière d’évasion fiscale, de fraude et de criminalité financière en Europe, des mots qui recouvrent une réalité à plusieurs facettes, vous semblait, bien que lointaine, alarmante. Elle est en fait catastrophique. C’est l’avis des nombreux spécialistes qui se sont réunis à Paris à l’invitation d’Alternatives Européennes, une association qui travaille pour l’innovation des pratiques démocratiques, dans le cadre du projet « Tackling Illegal Economy ».
Les risques sont sérieux pour la démocratie, la santé des Etats, l’avenir des échanges économiques.
Cela tient, comme l’a rappelé le Magistrat Jean de Maillard, Vice-président du TGI de Paris et auteur de « L’arnaque », publié chez Gallimard, au fait qu’une criminalité différente des maffias est désormais ancrée au coeur du système économique mondialisé, dont elle est devenue la variable d’ajustement et de régulation. Et ceci, il ne faut pas se le cacher, avec la complicité, ou au mieux l’indifférence, des gouvernements.
Plus l’économie va mal, moins les gouvernements ont les moyens d’agir. « Quand le système devient compliqué, le politique se retire et la finance prend le relais. Et plus la finance s’étend, plus la fraude prospère. Mais si la fraude devient systémique les institutions ne peuvent plus réagir. Et on en arrive à ce que les banques soient au dessus des normes, au dessus de la loi ». Trop grandes pour faire faillite, comme on dit. Trop grandes pour aller en prison également. Too big to jail.
Ce n’est pas une raison a dit Fabrice Rizzoli, (FLARE France), auteur du « Dictionnaire énervé des mafias », de parler du problème de manière fataliste, car il est possible, les italiens nous l’ont prouvé ces dernières années, de réagir.
Il prône donc au niveau européen ce qui a été réussi en Italie, la confiscation des patrimoines criminels au bénéfice de la communauté. (cf. Mucchielli)
Le voyage du Pape en Calabre a d’ailleurs mis en lumière la chose, puisque sa dénonciation de la maffia a permis de mettre les projecteurs sur Don Panizza, un prêtre qui a osé reprendre en 2002, à la demande du préfet, un immeuble de 3 étages confisqué par l’Etat à un clan familial de la maffia. Il en a fait un centre d’accueil pour mineurs en difficulté et adultes handicapés.
Voir reportage ci-dessous :
Mais il y a bien d’autres exemples, comme ces coopératives agricoles en Sicile exploitant les biens confisqués à la maffia dans le cadre de la loi de 1996.
Voir reportage ci-dessous
Une confiscation qui s’applique également aux complices des condamnés, ou encore à des personnes en possession de biens dont le caractère illicite des processus d’acquisition est avéré.
Voir reportage ci-dessous :
Fabrice Rizzoli rêve d’ailleurs tout haut de tenir une conférence sur le sujet dans la maison de Cahuzac en corse ou dans la villa de Ziad Takieddine. (Oui, celle avec la piscine là où se baignait J.F. Copé).
Un cancer au cœur de l’Europe.
Mais en amont des poursuites et des saisies il faut pouvoir enquêter en Europe. « Sauf qu’il manque toujours un parquet européen », dit Vittorio Agnoletto (Ancien membre du parlement européen). D’où la difficulté à poursuivre ceux qui fraudent ou qui sont complices de ces fraudes. Ce peut être un fonctionnaire européen, un fonctionnaire d’un des 27 pays membres gérant un fond structurel, ou encore une organisation criminelle de fraude. Sur la TVA ou les cotas de CO2 par exemple. Le trésor Français aurait perdu sur ces derniers 1,6 milliards d’euros, et l’Europe verrait s’envoler 100 milliards d’euros par an pour cause de fraude à la TVA.
Il existe bien depuis 1999 un Office européen de lutte antifraude, l’OLAF, pour enquêter. Mais le manque de coopération que cet office rencontre dans ses enquêtes, au sein des 27, et les failles juridiques nationales, constituent une entrave à son travail. Il ne lui est pas possible d’enquêter en Allemagne sur les fraudes à la TVA, par exemple.
Comme l’a dit Fabrice Rizzoli, on est aussi face à un flou sémantique ou administratif sur les notions de « légal » et « illégal ». D’ou parfois une difficulté à poursuivre efficacement.
Un rapport du Sénateur Eric Bocquet de 2012 n’a-t-il pas pointé que « la fraude fiscale des entreprises françaises était principalement sanctionnée chez de petits entrepreneurs, alors que les enjeux financiers étaient plutôt du coté des grandes entreprises ». Mais ces dernières, entourées de cabinets conseils, jouent sur toutes les failles que leur offrent les réglementations des Etats, et échappent facilement aux taxes et à l’impôt.
Une voie pour la réutilisation sociale : l’ESS.
Relayant l’intervention de Darina Zalmova, de l’université de Thrace (Roumanie), qui a montré que la corruption devait être combattue par la reconstruction d’une pensée collective et des pratiques sociales, Marcel Hipszman, ancien adjoint au Délégué interministériel à l’économie sociale, a mis en lumière, tout comme elle, la possibilité pour l’économie Sociale et Solidaire d’être un outil anti corruption en se voyant confié la gestion des biens saisis à la criminalité financière. Un vrai recyclage au profit de la population, sous forme de musées, coopératives, centres d’apprentissage, établissements de soins, accueils des immigrés, etc.
Voir reportage suivant :
Il a rappelé les opportunités ouvertes par la récente directive européenne du mois d’avril sur le gel et la confiscation des produits de la criminalité transfrontière organisée. Tout en regrettant que les applications de cette directive en matière d’utilisation sociale des biens confisqués ne soient pas obligatoires et laissées à la volonté des Etats.
A l’heure où la loi sur l’économie sociale est votée en France, l’idée est à creuser.
Il a également rappelé que la France possède une « Agence de gestion et recouvrement des avoirs saisis », regrettant aussi que le gouvernement ait annoncé que la question de la réutilisation à but social des biens confisqués serait discutée ultérieurement. Comme quoi on peut être un gouvernement de gauche et timide sur l’innovation juridique et sociale en matière de lutte contre la criminalité financière.
Un combat politique, social et culturel.
En fait, les intervenants l’ont tous dit, c’est bien là, sur le terrain politique, que doit être menée la vraie lutte citoyenne d’innovation démocratique. Un combat également culturel.
Ce qu’a bien montré le débat sur la presse d’investigation, réunissant plusieurs journalistes européens, dont Dan Israel de Médiapart.
Si les choses semblent évoluer positivement, notamment grâce à la presse sur internet, les journalistes, s’ils sont confrontés à plusieurs difficultés, dont celles consistant à faire le tri des acteurs et des documents, doivent aussi faire face à la difficulté à vendre leur sujet contre la criminalité financière. En dehors de quelques affaires phares, il est plus facile pour un media de dramatiser un fait divers que de dérouler dans ses colonnes ou ses journaux télévisés les cheminements tortueux d’une fraude à la TVA, dont les montants sont pourtant vertigineux et lèsent les citoyens directement. Il faut donner du temps aux journalistes d’investigation. Les enquêtes sont longues, le recoupement des témoignages et la consultation d’experts nécessaires chronophages.
Mais la première difficulté vient, il ne faut pas avoir peur de le dire, des institutions, notamment bancaires. C’est par les banques que passe l’argent de la criminalité maffieuse, rapporte Marius Frunza (Université Paris 1).
L’exemple de la banque anglaise HSBC qui a payé près de 2 milliards de dollars afin d’échapper à des poursuites aux Etats-Unis pour avoir blanchi l’argent des cartels de la drogue entre 2003 et 2010 en témoigne. En notant au passage que le patron de la banque pour la période incriminée est devenu en 2010 ministre de David Cameron. Humour anglais. Isn’t it ?
Alors que faire ? Les réponses ne peuvent être qu’internationales. Mais que fera l’Europe, présidée sous peu par l’ancien premier ministre d’un paradis fiscal, le Luxembourg ? Que fera le Parlement européen ?
Restent aux citoyens à faire pression. Au travers d’associations comme Euroalter, ou Libera en Italie, dont le but est clairement de s’insurger et d’agir contre les maffieux, et qui regroupe 1600 associations locales et internationales.

vendredi 13 juin 2014

Asnières-sur-Seine : un Marseillais de 31 ans tué par balles

La routine??
Un homme de 31 ans a été abattu au volant de sa voiture dans la nuit du 11 au 12 juin 2014 à Asnières-sur-Seine (92). (cf:Marseille : un mort dans un règlement de comptes - FLARE ... )

Les pompiers et les forces de police, arrivés sur place vers 1h15 du matin, pensaient à un simple accident de la circulation, avant de découvrir que le conducteur du véhicule était touché de plusieurs balles.



Les biens des trafiquants doivent être confisqués et redistribués à la société civile pour devenir un centre culturel, une école de la seconde chance ou centre de soin pour toxicomanes...

La victime, originaire de Marseille, était connue des services de police pour des faits de trafic de stupéfiants et de violence. L'enquête a été confiée à la Brigade criminelle de Paris. Source...



samedi 7 juin 2014

Tunnel sous la Manche : saisie record de drogue

La pêche a été bonne!!
Les douaniers français ont saisi jeudi soir deux tonnes de khat lors d'un contrôle du côté britannique du tunnel sous la Manche, une saisie record pour le tunnel, a-t-on appris samedi auprès des douanes françaises. La drogue se trouvait dans un van conduit par un Letton qui s'apprêtait à prendre la navette Eurotunnel de Folkestone (Kent) vers la France, a indiqué Laurent Pasquier, directeur des douanes du tunnel sous la Manche, confirmant une information de RTL.(cf:Limay : les policiers saisissent 1,5 kg de drogue et 27 000 ... )

Cette saisie de 2,104 t de khat "est la plus grosse saisie jamais réalisée au niveau du tunnel sous la Manche", a souligné Laurent Pasquier. En 2013, 49 tonnes de khat ont été saisies en France, dont 18 pour le seul tunnel sous la Manche. Le conducteur du van a été placé en retenue douanière et remis à la police judiciaire de Coquelles, dans le Pas-de-Calais, vendredi en fin de matinée.

Les biens des trafiquants doivent être confisqués et redistribués à la société civile pour devenir un centre culturel, une école de la seconde chance ou centre de soin pour toxicomanes


A quoi ressemble le khat!
Des effets euphorisants similaires aux amphétamines


La drogue a été détruite dans la foulée, vendredi après-midi. Le khat est un arbuste présent en Afrique orientale et dans la péninsule arabique, dont les feuilles fraîches, qui se mâchent, procurent des effets euphorisants semblables à ceux des amphétamines. En France, comme dans la plupart des autres pays de l'UE, il est classé dans la catégorie drogue illégale.

En 2013, les douanes ont saisi 49 tonnes de khat, soit 10 fois plus qu'en 2012. Source...


Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution

mercredi 4 juin 2014

Saint-Denis : spectaculaire évasion d’un détenu

A suivre...


Un homme, détenu dans une affaire de trafic de stupéfiants, est parvenu à s’évader, ce mercredi 4 juin, vers 11 heures, d’un fourgon de transport cellulaire alors qu’il venait d’être conduit à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Un commando de quatre hommes armés a menacé les surveillants qui accompagnaient ce détenu, originaire de la Cité des 4 000 à La Courneuve, avant de l'emmener dans une voiture. Les malfrats sont parvenus à prendre la fuite. (cf:FLARE network France: Arrestation d'un caïd parisien en ... )


L'évadé, Ouaihid Ben Faïza, 40 ans, avait été condamné en juillet 2012, à Bobigny, à huit ans de prison, 50000 € d'amende et trois ans d'interdiction de Seine-Saint-Denis pour avoir, en récidive, importé et transporté du cannabis depuis les Pays-Bas jusqu'à La Courneuve entre novembre 2010 et juillet 2011. Son frère, Sofiane, 22 ans, reconnu coupable des mêmes faits, avait écopé de six ans de prison, 50000 € d'amende et trois ans d'interdiction de Seine-Saint-Denis.

A quand une loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

L’alerte a été aussitôt donnée mais le commando et le prisonnier n’ont, pour l’heure, pas été retrouvés. Une enquête a été ouverte.Source...

vendredi 30 mai 2014

Deux hommes blessés par balles à Narbonne

Ça recommence? 

Deux hommes ont été blessés par balles, jeudi à Narbonne (Aude), où l'un a été découvert gisant dans une avenue, tandis que l'autre s'est présenté de lui-même aux urgences, a indiqué le vice-procureur de Narbonne, confirmant une information du Midi Libre. (cf:FLARE network France : Corse : un mort et deux blessés ... )

Un témoin a donné l'alerte jeudi vers 11h40, sur l'avenue Karl-Marx, non loin du centre historique de Narbonne. Un homme, grièvement blessé d'une balle au thorax, gisait à terre et criait. Il a été transporté par hélicoptère vers Montpellier (Hérault), a expliqué à le magistrat, Nicolas Deleuze, joint sur place à Narbonne.

A quand une loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

Un autre homme s'est présenté de lui-même aux urgences du centre hospitalier de Narbonne parce qu'il était blessé à la main, également par balle, selon la même source. Il a été transféré à l'hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales). En savoir plus...

jeudi 29 mai 2014

Antimafia à Marseille

de Marino Ficco, bénévole de LIbera France


mafia rizzoli antimafia
« La mafia est-elle également présente à Marseille ? »  (cf. Des solutions) demande, soucieux, un étudiant du Lycée don Bosco de Marseille.
C’est la Saint Valentin, et nous nous trouvons dans le chef-lieu de la Provence, qui résonne dans l’actualité pour les nombreux meurtres, règlements de comptes et problèmes de criminalité en lien avec le trafic de drogue (cf. Règlements de compte à Marseille sur fond de trafic de stupéfiants.
Nous sommes ici car Valérie, professeur d'Italien du lycée don Bosco, souhaite sensibiliser ses élèves aux thématiques liées à l'antimafia en Italie. Aussi a-t-elle invité quatre membres de Libera France, l'antenne parisienne de l'association Libera qui s'occupe de la lutte contre les mafias et de la promotion de la légalité depuis 1995 en Italie.

Don Bosco Lycée Marseille
Si l’on s’en tient à ce que relate la presse française, la réponse à la question du garçon serait presque automatique : cinq meurtres pour règlements de comptes depuis le premier janvier, les "quartiers nord" de plus en plus en proie aux trafiquants et au banditismeet l’absence de politique locale contre la criminalité parlent très clairement... Marseille est dans une situation dangereuse. Marseille est dans les mains de la criminalité organisée française et étrangère.
Mais que répondre à cet élève? Il a précisément employé le terme « mafia ». Un tabou en France, hors des débats ponctuels. Nous avons également rencontré un magistrat français expert des dynamiques de la criminalité organisée en France. "Marseille n'a rien à voir avec la mafia qu’on connaît en Italie", commence-t-il. Dans le cas de la France, « on peut parler de banditisme "lourd" et bien organisé. La seule analogie qu'on puisse faire avec l'Italie c’est le cas de la malavita napolitaine ».

mafia rizzoli antimafia
Fabrice Rizzoli, représentant de FLARE en France et expert de la mafia italienne, soutient que sans la présence capillaire d’associations de citoyens sur le territoire national, le problème se résoudra très difficilement.(cf. Revue Politique et Parlementaire)
Effectivement, chacun peut constater la grande quantité d'associations de quartier dont le siège se situe dans les quartiers nord de Marseille. Cependant, il s'agit de nombreuses petites associations dont la portée, bien que fondamentale, est limitée au niveau local. Et contre cette criminalité de plus en plus transnationale, les associations locales s’avèrent peu efficaces.
Un autre élève, qui préfère rester anonyme, nous a raconté avec fierté que sa mère, qui tient un magasin dans le centre-ville à Marseille, serait la seule à ne pas payer le « pizzo » ou racket à la criminalité du quartier. (cf. Soirée main basse sur Marseille… )
Le David à Marseille

Nous avons posé quelques questions aux employés de nombreux magasins du quartier du Vieux-Port et Opéra. Mais personne ne dit connaître ces phénomènes de racket en ville. "Une trouvaille publicitaire de la mère du garçon?", me suggère un commerçant sceptique. Pourtant, il est de notoriété publique que la brasserie David, qui a pignon sur rue dans la célèbre Corniche, a été incendiée deux fois ces deux dernières années (photo à droite). Et les enquêteurs parlent d'incendi criminel. En outre, une autre femme, qui préfère rester anonyme, nous a raconté que les propriétaires de beaucoup de brasseries et cafés de la Plaine sont victimes du racket. Ils sont obligés par la criminalité d’installer des machines à jouer.

Les bénévoles de Libera et les élèves à MarseilleEn venant de Paris, la capitale depuis toujours méfiante envers la plus ancienne ville de France et le port principal de la Méditerranée, nous nous attendions à voir une ville dégradée et dangereuse. Au contraire, nous n’avons rencontré aucun danger. Est-ce donc la presse qui invente tout cela afin d’augmenter les ventes? Pourquoi les rédactions parisiennes ne donnent-elles pas autant de place à la criminalité en Ile-de-France, plus importante et tout aussi dangereuse ? Cette manière de faire du journalisme semble dangereuse car au lieu d'éteindre un malaise social, elle augmente la honte des citoyens honnêtes, qui se replient sur eux-mêmes. Ainsi Marseille apparaît-elle de plus en plus isolée. Ce que l’on peut observer facilement, c’est le choix politique de diviser Marseille en deux parties: d'un côté la zone touristique, du centre historique, à l'est de la Canebière, la capitale de la culture 2013 sûre, tranquille et dynamique; de l'autre côté la zone des quartiers nord où se concentrent les logements populaires, où se niche la pauvreté, où les associations de quartier déplorent l'absence de l'Etat.

La sensation est vraiment celle-ci. Celle d'une sorte de ghettoïsation des quartiers aux ouest nord: du treizième au seizième arrondissement. Où un tiers de la population essaie de survivre. Il ne faut pas oublier que Marseille est le chef-lieu de la PACA et qu’elle ne se réduit pas aux quartiers centraux où se promènent les touristes et on vote UMP. Marseille s'étend de l'Estaque aux calanques. Un défi que le prochain maire de la cité phocéenne devra savoir relever. Malgré le pessimisme qui transparaissait au gré de nos rencontres avec les citoyens, qu’ils fussent jeunes ou âgés.

La rencontre au lycée technologique don Bosco a duré deux heures et demie environ. À peu près soixante-dix garçons et trois filles ont écouté avec l'attention typique des assemblées de lycéens quatre interventions très différentes mais avec un fil directeur commun : la criminalité ne peut rien quand toute la société civile décide de s’y opposer. Pour briser la glace, Fabrice Rizzoli a présenté le cas emblématique du modus operandi de la 'Ndrangheta à travers des scènes de documentaires et de reportages choisies et commentées (cf. Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?.
Pio La Torre
Ensuite, Concetta Savarise a brièvement rappelé la biographie et les actions des personnages les plus importants de la lutte contre les mafias en Italie dont Pio Latorre, le père de la confiscation. Chiara Zappalà a analysé et décrypté une scène du backstage du film Gomorra, l’adaptation cinématographique du roman de Roberto Saviano. (cf. Journée de la liberté de la presse : merci Robert)
Enfin, nous avons invité les lycéens à agir à travers la présentation de l’association Libera et des activités qu’elle organise en été. En effet, de mai à septembre, les jeunes peuvent se rendre seuls ou en groupe dans de nombreuses coopératives sociales qui produisent des biens alimentaires biologiques et de qualité (huile, confitures, conserves, pâtes etc.) dans des terres et des locaux qui auparavant appartenaient aux mafieux et qui leur ont été confisqués par l’Etat. (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués).
Ici on agit concrètement pour promouvoir la légalité et pour témoigner que sans les mafias la vie est meilleure. Après le travail dans les champs ou en coopérative, les jeunes dialoguent avec des professionnels et des citoyens qui ont décidé de consacrer leur vie à la promotion de la légalité et à la lutte contre mafias. Une expérience enthousiasmante et très enrichissante (cf. La redistribution à des fins sociales des biens confisqués aux mafias en Italie)
Pour participer, il suffit de s’inscrire dans le site www.libera.it ou de contacter Libera France (Facebook ou via mail Libera.parigi@gmail.com).

Nous avons décidé de ne pas imiter la plupart des journalistes qui pour réaliser un reportage sur Marseille vont visiter le quartier "Croix-Rouge" en compagnie de quelques agents de la police et du président de l'association locale pour prendre quelques photos et constater le délabrement et l'abandon de la part de l'État des quartiers nord pour puis conclure avec la description de la fuite héroïque vers la civilisation escortés par les gendarmes, pendant que des délinquants impitoyables leur lancent des pierres en les insultant.
Trop de reportages, parmi lesquels certains sont aussi très bien faits, languissent ignorés ou manipulés dans le web et dans la presse. Il nous semblait juste d’orienter les projecteurs vers d’autres questions, que souvent la presse oublie ou décide d'omettre. Il est trop facile d’accuser les familles issues de l'immigration qui vivent dans les quartiers nord de tous les problèmes de Marseille.

Samedi soir, au coucher du soleil, nous nous réjouissons du panorama superbe que nous offre la basilique de Notre- Dame de le Garde sur toute la ville. Ici on a l'impression de pouvoir dominer Marseille. D’ici on voit bien le port le plus ancien de la France, fondé il y a 2600 ans suite au mariage entre un Turc et une Ligure, Protis et Gyptis. Au milieu, la protagoniste est la Maison de la Méditerranée. Cela nous rappelle que ce côté de la Méditerranée est encore synonyme de maison et d'espoir pour beaucoup qui sont nés au-delà de l’étroit de Gibraltar. Quand on visite Marseille, on trouve une belle ville généreuse et ambitieuse qui essaie de devenir la capitale de la Méditerranée. On trouve une ville qui a été fondée par des étrangers et qui s’est développée grâce au mélange des cultures qui l’habitent depuis toujours. C’est maintenant que Marseille doit agir et décider de renier son histoire ou de s’en inspirer pour résoudre les problèmes d’une ville et d’un pays. 

«La mafia est-elle également présente à Marseille ? » Sans le consentement de la société civile, la criminalité et les mafias ne peuvent rien. Aujourd’hui, les Marseillais ont l’occasion de prendre l’initiative les premiers et de réveiller les consciences d’un Continent à travers une association citoyenne prête à parcourir les rues pour écouter et sensibiliser. On pourrait organiser des festivals et des activités culturelles pour relier l’ouest de Marseille avec l’est.
Est-ce qu’on réussira à vaincre les mafias ? Le juge italien Giovanni Falcone, le père de l’antimafia, qui fut tué en 1992, disait :
« la mafia est un phénomène humain et comme tout phénomène humain naît, grandit et meurt. »
Marino Ficco

lundi 19 mai 2014

La Courneuve : deux "parrains" de la drogue écroués

Confiscation?
Ils sont considérés comme « les grands patrons » du trafic de drogue dans la cité des 4000, à la Courneuve (Seine-Saint-Denis). Djamel et Hamid Houmani, arrêtés en début de semaine, ont été placés samedi soir en détention provisoire. Les caïds locaux ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs, infraction à la législation sur les stupéfiants et sur les armes et blanchiment» à l'issue de quatre jours de garde à vue. Cinq autres suspects ont également été écroués et trois autres placés sous contrôle judiciaire.

A quand une loi loi qui permettrait la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance...

C'est au terme de six mois d'enquête que la police judiciaire de Seine-Saint-Denis a procédé à ces onze interpellations, mardi, dans cette cité connue pour abriter un important trafic de drogue. Quelques kilos de résine et d'herbe de cannabis ont également été saisis, ainsi que deux armes de poing, un fusil, de l'argent et deux Porsche. En savoir plus...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués

vendredi 16 mai 2014

Trafic de déchets en France

Au mois de mars 2014, douze personnes ont été placés en garde à vue en région parisienne dans une affaire d'extorsion de fonds et de dépôt illégal de déchets. Parmi elles figurent Jean-Claude Hornec et son fils Loune, deux membres d'une famille dont certains sont considérés comme les parrains de la pègre parisienne. Les douze interpellés sont soupçonnés d'extorsion de fonds en bande organisée, association de malfaiteurs et dépôt illégal de déchets, dans une affaire de fraude à l'environnement, précise une source judiciaire. (cf. Affaire Guérini : des peines de prison ferme dans le volet "Queyras")
Il leur est notamment reproché d'avoir organisé frauduleusement l'emploi de déchets non-recyclables dans des chantiers de remblaiement. Les enquêteurs ont également mis au jour des malversations. Il s'agit d'une «vaste affaire de fraude à l'environnement en bande organisée et d'extorsion de fonds», a précisé une source policière.... la suite Ile-de-France : vaste coup de filet pour une fraude à l'environnement et cette vidéo de complément d'enquête :

samedi 10 mai 2014

Tracfin : Pierre Lescure visé par une enquête préliminaire

A lire Absolument!!
L'ex-patron emblématique des «années Canal+», Pierre Lescure, fait l'objet d'une enquête préliminaire, selon les informations de M6. La justice s'intéresse à des mouvements de fonds entre la France et la Suisse.

Le parquet de Paris a ouvert cette enquête préliminaire en novembre dernier, selon M6. Les magistrats ont été alertés en juin 2013 par Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Économie et des Finances.(cf:FLARE network France: Tracfin publie son rapport d'activité ... )

Les limiers de Bercy se sont intéressés à des transferts d'argent qui ont eu lieu courant 2012, à la suite d'une «déclaration de soupçon» qu'une banque leur a adressée.

A quand une loi qui permettrait la confiscation et la redistribution des biens mal acquis à la société civile pour devenir un centre culturel, une école de la seconde chance ou un foyer pour migrants!

«Tracfin aurait observé plusieurs transferts de sommes importantes du compte bancaire de Pierre Lescure sur un autre compte qui lui appartiendrait en Suisse, écrivent les journalistes de M6. Quelques semaines plus tard, ces mêmes sommes auraient à nouveau été transférées en France, toujours sur un compte lui appartenant.» En savoir plus...


Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués

Essonne : 27 kg de cocaïne en provenance de Martinique


27 kg. C’est la quantité de cocaïne que viennent de saisir conjointement les enquêteurs de la Sûreté départementale de l’Essonne, et les douaniers d’Orly. La précieuse marchandise était conditionnée en plusieurs paquets, dissimulés dans un sac de sport. (cf:FLARE network France: Nouvelles saisies de drogue en ... )


Le sac en question avait été expédié depuis la Martinique jusqu’en métropole, via un vol de la compagnie Air Caraïbes. Au terme d’un minutieux travail de surveillance, le véritable destinataire du colis a été identifié, et interpellé mercredi.

A quand une loi loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

L’homme, âgé de 24 ans, originaire de l’Essonne, est défavorablement connu de la justice. A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à la justice ce vendredi matin et placé en détention provisoire. La valeur à la revente de cette cargaison de drogue est estimée à plus de un million d’euros. Source...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués

jeudi 1 mai 2014

Anticor et Libera contre la corruption

Lancement d'une campagne européenne anticorruption à Rome !

Libera lance une campagne citoyenne européenne dans le but de prévenir la corruption, protéger les lanceurs d'alerte, former un intergroupe parlementaire européen dédié à la lutte contre la corruption et le crime organisé (cf.
La Commission européenne contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment).

Cette campagne inédite se déclinera en plusieurs propositions en direction des citoyens et des candidats, et se déroulera autour de plusieurs rendez-vou info s dont le premier fut le lancement à à Rome le 15 avril.

Le sens de cette démarche est bien entendu de mettre l'accent sur la nécessité de mener au plan européen une lutte active et cohérente face au fléau de la corruption et ainsi de se réapproprier notre avenir commun ainsi que le titre l'indique.

Rendez-vous sur le site de la plateforme numérique : www.restartingthefuture.eu

Les associations engagées dans cette campagne sur le territoire français sont Anticor et la Coordination eau, ainsi que l'antenne locale de Libera en France.
Bientôt plus d'informations sur le déroulement et les suites de cette grande mobilisation.


Pour info FLARE France dans la Revue Politique et Parlementaire

lundi 28 avril 2014

Corse : un homme tué par balles à Figari

Au suivant!
Un homme de 41 ans, Guy Casanova, a été tué par balles lundi matin à Figari (Corse-du-Sud). Il s'agit du sixième homicide en Corse depuis le début de l'année. Selon France3 Corse, l'homme abattu de tirs de chevrotine a été découvert mort dans son véhicule par les pompiers appelés à l'origine pour un accident de la circulation.

A quand une loi loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La villa du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

Après le tour de France, le tour de Corse!
Cette partie méridionale de l'île, très touristique, est de nouveau depuis plusieurs semaines le théâtre de règlements de comptes et de tentatives d'homicides sur fond d'immobilier et de BTP. Un ancien militant nationaliste, Georges Moretti, 58 ans, avait été tué le 14 avril entre Sartène et Figari. (cf. FLARE network France : Corse : un mort et deux blessés ... ) Il avait été atteint de plusieurs balles à la tête au volant de son véhicule 4X4 alors qu'il revenait de l'une de ses propriétés, dans laquelle il possède une oliveraie, à une vingtaine de kms au sud de Sartène. Lire la suite...


Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués



Course-poursuite sur l'A7 : le conducteur d'un go-fast tué par des douaniers

Le risque en vaut-il la chandelle?
Le conducteur d'un go-fast a été tué par balle dimanche lors d'une course-poursuite avec des douaniers au niveau du péage de Lançon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Les faits se sont produits en tout début d'après-midi, aux environs de 13 heures, dans le sens Avignon-Marseille, là où était installé un contrôle douanier alors que la voiture ouvreuse d'un convoi go fast a tenté de forcer le passage. Selon les premiers éléments, la victime aurait tenté d'échapper au contrôle douanier. (cf. Perpignan : un «go fast» intercepté avec 630 kg de cannabis )

A quand une loi loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille pour le volet balistique et à la police judiciaire pour le volet stupéfiants. Un représentant du parquet d'Aix-en-Provence s'est rendu sur place. Il n'était pas joignable dans l'immédiat. En savoir plus...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués

vendredi 18 avril 2014

Les braqueurs d'un entrepôt de Roissy font main basse sur les cigarettes

Un trafic bien lucratif!
Une opération commando a visé ce jeudi matin, entre 2h et 4h30, un entrepôt appartenant à l'entreprise AELIA et situé à Compans (Seine-et-Marne). Une dizaine d’hommes encagoulés et armés de pistolets à impulsion électrique et de couteaux sont passés à l’action. 
Les malfrats ont séquestré quinze employés qui travaillaient dans l'entrepôt, les enfermant dans l'un des trois camions avec lesquels ils étaient arrivés (cf. La Rochelle : la douane démantèle ... )

Certains employés, sous la menace mais sans arme, ont dû guider auparavant les braqueurs vers les marchandises entreposées.

A quand une loi qui permettrait la confiscation et la redistribution des biens mal acquis à la société civile pour devenir un observatoire de la violence?

Les voleurs ont ainsi fait main basse sur une très grosse quantité de produits détaxés. Ils ont notamment raflé au moins une vingtaine de palettes de cartons de cigarettes mais également du parfum, de l’alcool, etc. Les voleurs ont ensuite chargé le tout dans au moins deux camions et pris la fuite sans être inquiétés. En savoir plus...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués


mardi 15 avril 2014

Réglements de compte à Marseille

Marseille : merci la prohibitionHier, un homme a été abattu sur l'autoroute A7 (20 minutes). Il s'agit du septième homicide par balles dans le département depuis le début de l'année. Le dernier en date s'était aussi déroulé sur l'A7, près de Lançon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le 24 mars. Un conducteur de 35 ans, qui venait tout récemment de sortir de la prison du Pontet, près d'Avignon, avait trouvé la mort dans ce règlement de comptes survenu en plein après-midi. Sa petite amie avait été blessée légèrement à une main. Quelques jours auparavant, un homme de 29 ans, qui devait être jugé prochainement dans une affaire de trafic de stupéfiants, avait été tué par balles devant son domicile dans une cité de Vitrolles, à une vingtaine de kilomètres de Marseille.


samedi 12 avril 2014

Marseille : il trouve 40 kilos de cocaïne dans le stock de bananes

De quoi avoir la banane pour les policiers!
Drôle de surprise ! Un commerçant en gros de fruits marseillais a mis la main vendredi sur un sac contenant une quarantaine de kilos de cocaïne dissimulée au milieu d'un stock de bananes provenant d'Amérique du sud.(cf. FLARE network France: Trafic de cocaïne dans du pain: un ... )

Selon la même source, «le complice qui était chargé de récupérer la drogue, n'a pas réussi à le faire», a-t-on précisé ajoutant que la marchandise n'était probablement pas destinée au marché marseillais. Le commerçant du marché d'intérêt national qui a appelé la police, «n'est pas en cause», a souligné la police, mais était entendu vendredi après-midi par les fonctionnaires de l'antenne marseillaise de l'Office central pour la répression du trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) en charge de l'enquête.

A quand une loi loi qui permettrait la confiscation et la redistribution à la société civile des biens mal acquis? La ville du gangster doit devenir un centre culturel, une école de la seconde chance.

En mars,soixante-quatre kilos de cocaïne, valant 2 Md'Euros et destinés au marché francilien, venant de République dominicaine, avaient été saisis et sept ressortissants dominicains arrêtés à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). La drogue était dissimulée dans les parois des cartons de bananes. Source...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués