Au lendemain de l'assassinat de Jean-Claude Régnier, «aucune piste n'est écartée», prévient Xavier Tarabeux, procureur de la République de Toulon.
Mais l'hypothèse d'une vengeance en lien avec les derniers règlements de compte recensés dans le Var est dans tous les esprits.
Une reprise des hostilités héritée de la guerre de succession à Jean-Louis Fargette, le dernier « vrai » parrain du Var abattu en 1993, est même sérieusement évoquée.
À cette époque, Michel Régnier - fils de Louis et frère de Jean-Claude - est en détention provisoire, impliqué dans un trafic de drogue, mais il fait figure de successeur potentiel. Après tout, « Jean-Louis Fargette a été introduit par Louis Régnier. Michel était donc considéré comme l'un de ses frères », rappelle un témoin privilégié.Sauf qu'un an après sa sortie de prison, Michel Régnier tombe sous les balles à Solliès-Pont. Un matin de septembre 1996, les tueurs s'étaient approchés de son véhicule à bord d'une voiture utilitaire. « Ce mode opératoire était souvent attribué aux frères Perletto », confie une source judiciaire. « Toi, tu vas faire un tour en Express », aurait été l'une des menaces favorites des Perletto. La fratrie du Mourillon à Toulon est alors sérieusement suspectée : « À qui profite le crime ? Les Perletto étaient en train d'investir le domaine de la voyoucratie… » Lire la suite...
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