Nous révélions en exclusivité, dans nos éditions d’hier, la façon dont les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la police judiciaire de Dijon avaient démantelé la « pastèque connection », ainsi baptisée parce que les trafiquants utilisaient une société d’importation de fruits qu’ils avaient créée à Chenôve pour importer du haschisch depuis le Maroc.
Deux personnes, un Dijonnais et un habitant de Chenôve, avaient été interpellées dans l’entrepôt à l’arrivée d’un camion qui transportait des melons jaunes du Maroc, et 62 kilos de résine de cannabis de très bonne qualité avaient été découverts dissimulés dans les palettes.
L’affaire n’était pas terminée pour autant : les policiers recherchaient encore deux hommes, âgés d’une trentaine d’années, qui jouaient un rôle actif dans la distribution du cannabis marocain.
Ils ont été interpellés mardi après-midi, à leurs domiciles, à Chenôve.
Ils ont été présentés hier dans la soirée au juge d’instruction Alain Maureille, en charge du dossier, mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants et écroués.
Par ailleurs, on en a appris un peu plus hier sur la technique utilisée par les trafiquants pour cacher la drogue : le haschisch, soigneusement emballé en petites quantités, était caché dans les pieds des palettes, qui avaient été spécialement évidés. Plus de 150 paquets ainsi dissimulés ont été retrouvés.
Il serait peut-être judicieux, que ce type de commerce juteux et plus que lucratif, soit saisit pour en faire un centre culturel.
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