Les deux prévenus n’ont eu de cesse de se renvoyer la balle hier tout au long de l’audience correctionnelle où ils comparaissaient pour trafic de cocaïne. Pierre Lopez, 61 ans, dans le box des détenus ; Éric Guenoun, 47 ans, libre face aux juges. Les deux anciens amis avaient à s’expliquer sur cette affaire révélée par la brigade des stups de Nîmes.
L’histoire a démarré par un tuyau balancé aux policiers qui a permis de démarrer l’enquête et de localiser les suspects dans une vaste propriété à Garons. C’est d’ailleurs au pied des cyprès que les policiers ont mis la main sur environ 144 000 € d’argent liquide enterré dans une boîte.
Les perquisitions mettaient également au jour plusieurs centaines de grammes de cocaïne répartis dans différentes caches de la maison placée sous un système de vidéosurveillance assez perfectionné. L’enquête révélera la présence de l’ADN des deux suspects sur les sacs de drogue et sur la boîte contenant les billets de 500 €.
"C’est un vicieux, un escroc professionnel"
Quand la présidente Liliane Volko demande aux deux hommes de s’expliquer, c’est presque un numéro de duettistes qui se joue avec comme gimmick “C’est pas moi, c’est lui”. À propos de d’Éric Guenoun, Pierre Lopez assène : "C’est un vicieux, un escroc professionnel, Madame la présidente. Il m’a banané. Pour lire la suite...
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