Avec l'affaire de la BAC nord, Marseille qui était déjà une ville mouvementée ( rappelez-vous, le décompte était porté à 24 tués entre janvier et novembre 2012 ) avait été propulsée sous le feu des projecteurs et avait fait l'objet d'une attention toute particulière de la part du gouvernement.
Ainsi, les mesures escomptées pour contrer le crime organisé Marseillais semblent prendre forme :
Un nouveau préfet de police, un nouveau directeur départemental de la sécurité publique ainsi qu'un certains nombres de responsables accompagnés de 229 agents de police étaient déjà venus rejoindre les rangs des forces de police Marseillaises.Et ce n'est pas tout, un système de vidéo surveillance ainsi que la mise sous Zones de Sécurité Prioritaire (ZSP) d'une quarantaine de cités viennent compléter ces importantes dispositions dans le cadre de l'objectif prononcé par le Ministre de l'intérieur Manuel Valls : "assurer la tranquillité à laquelle les marseillais aspirent".
Ces mesures apparaissent justifiées lorsque l'on sait que Marseille est une plaque tournante du crime organisé et notamment du trafic de stupéfiants. Transformée en zone de combat pendant une période de quasiment six mois, le désordre avait notamment profité à l'expansion des dealers auprès des populations les plus pauvres.
Cette affaire, si elle ne peut être comparée à la corruption d'agents de tous les niveaux comme en Italie par exemple reste quand même à prendre en compte à un niveau national, la Brigade anti criminalité française n'en étant pas à sa première tache sur le tableau d'honneur.
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