Mardi 26 février 2013, Arte diffusait un documentaire annoncé comme une immersion au sein de la criminalité organisée japonaise : les Yakuzas. Nous n’avons eu droit en fin de compte qu’à une galerie de portraits. Rien de plus. Quid de l’enracinement dans la société japonaise, les matrices organisationnelles, l'utilisation hypothétique par le pouvoir politique ou la finance ?
Traitement et montage « clipesque » - nous avons même eu droit aux images pornos floutées - ont desservi un propos que nous aurions souhaité plus appliqué. C'était un peu "Martine au supermarché", puis "Martine au salon de tatouage", "Martine dans sa grosse voiture"....une vision très caricaturale et folklorique de la criminalité organisée. Reconnaissons tout de même une approche des rites assez inédite, mais, l’absence de perspectives, de chiffres (même un peu, pour comprendre), ont mis en évidence l’indigence de ce travail. Arte nous avait déjà fait ce mauvais coup avec un « doc » sur l'extrême droite en Allemagne, qui était également une compilation de faits alignés sans fond et sans fil conducteur.
Cher dirigeants d’Arte, sachez que notre amertume est proportionnelle à l’intérêt que nous vous portons. Vous faites peut être plus d'audience en simplifiant le propos. Sûrement même ! Mais évitez de nous servir des hamburgers lorsque nous pensons nous asseoir à une table qui a bonne réputation, même si de temps à autre nous apprécions la junk food...dans ce cas là, nous savons où aller.... La vidéo
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