Il est 7h50 samedi dernier, quand des élèves du lycée de Brindisi subissent une
explosion qui fait un mort et plusieurs blessés dont certains très grièvement.
L’Italie se réveille ans la peur de revivre les années de Plombs qui voyait se
déchaîner un terrorisme politique de tous les extrêmes.
A ce moment,
aucun élément tangible ne permet d’imputer cet attentat… mais faisons comme
si.
D’abord,
balayons les stéréotypes : la mafia ne touche pas aux enfants
ou la mafia n’a pas besoin de faire des attentats. En réalité, la mafia tue père
et mère si la survie du clan en dépend. Les massacres
d’innocent sont fréquents dans la mafia comme ceux de 1947 ou on tira
sur la foule de militants de tous âges à Portella della
Ginestra : 11 morts et 65 blessés. Enfin, il y a deux ans, des clans
calabrais ont disposé une voiture avec des explosifs (sans mis amorce possible)
sur le parcours du président de la République. Enfin, la mafia
est capable d’atteindre le stade ultime de la violence
politique puisqu’elle à posé des bombes à Palerme, Florence, Milan et Rome
entre1992 et 1993.
L’attentat a
lieu dans le Sud, territoire d’élection des mafias italiennes
et en particulier dans les Pouilles, territoire de la Sacra Corona
Unita, 4ème mafia née dans les années 1980 et qui doit son envol à
l’éclatement des Balkans…La suite sur Atlantico, ou sur...www.mafias.fr
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