En France, la mafia n'est pas un sujet de recherche et d’étude universitaire. Les pouvoirs publics nationaux et supra nationaux ne mesure pas toujours le danger que représente pour la démocratie, les infiltrations mafieuses sur notre territoire et sur tous les territoires de l’Union.
Le livre blanc de la défense nationale, dans son chapitre sur le renseignement, montre le peu de place accordée à la lutte contre ce phénomène.
Pourtant, la criminalité organisée est le pré-requis à l’installation d’un système mafieux et doit donc être combattue comme une menace globale et non comme un danger sporadique. C’est pour répondre à cette menace que le renseignement doit être intégré à l’arsenal permettant de lutter efficacement contre la criminalité organisée. Sans ce travail d’« intelligence » le risque que pourraient connaitre nos sociétés est un saut qualitatif traversant les trois phases d’évolution des criminalités. La première peut être qualifiée de « dissociée », c'est-à-dire que le milieu criminel génère ses propres revenus qu’il tire d’activités illicites, le plus souvent : drogues, jeux, prostitution. La deuxième évolution d’un groupe criminel est une conséquence directe de la première, il s’agit de la phase « parasitaire ». Les richesses ne sont plus acquises uniquement en autarcie et le crime s’organise s’alimente alors du détournement de l’argent public.
Pourtant, la criminalité organisée est le pré-requis à l’installation d’un système mafieux et doit donc être combattue comme une menace globale et non comme un danger sporadique. C’est pour répondre à cette menace que le renseignement doit être intégré à l’arsenal permettant de lutter efficacement contre la criminalité organisée. Sans ce travail d’« intelligence » le risque que pourraient connaitre nos sociétés est un saut qualitatif traversant les trois phases d’évolution des criminalités. La première peut être qualifiée de « dissociée », c'est-à-dire que le milieu criminel génère ses propres revenus qu’il tire d’activités illicites, le plus souvent : drogues, jeux, prostitution. La deuxième évolution d’un groupe criminel est une conséquence directe de la première, il s’agit de la phase « parasitaire ». Les richesses ne sont plus acquises uniquement en autarcie et le crime s’organise s’alimente alors du détournement de l’argent public.
Le stade le plus aboutit de cette hiérarchie est la phase « osmotique ». Cette situation voit les frontières entre criminalité organisée et pouvoir public se confondre : c’est le système mafieux (mafias.fr).
C’est pourquoi la récente création du Service d’Information et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée (SIRASCO) peut être saluée. En moins de deux ans, le service auto-qualifié « d’intelligence anti-criminelle », a non seulement remporté de nombreux succès, mais prend compte la diversité des renseignements nécessaires pour lutter efficacement contre l’enracinement des « cosche » «’ndrine » ou autres « triades ». (cf. Compte rendu de colloque sur les missions du SIRASCO)
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