Le G.I.R. devient-il trop curieux? |
Les locaux du Groupe d'intervention régional (GIR) de Corse,
qui lutte contre le crime organisé sur l'île, ont été endommagés par un
attentat suivi d'un incendie dans la nuit de samedi à dimanche, une
action condamnée par le ministère de l'intérieur et qui n'a pas fait de
blessé.
L'explosion contre cette unité policière, causée par une "charge puissante", a eu lieu vers 3 heures du matin mais "c'est surtout l'incendie qui a détruit le bâtiment" situé sur la route de l'aéroport, a précisé une source judiciaire. (cf. Corse : attentat contre la villa d'une proche d'un ancien parrain )
Aucun blessé n'est à déplorer. Seuls du matériel informatique et du
mobilier ont été détruits. Créés en 2002, les GIR s'attaquent au crime
organisé en utilisant une panoplie de moyens d'ordre pénal, fiscal, et
autres.
NI INSCRIPTION, NI REVENDICATION
Selon les premiers éléments de l'enquête,
l'attentat a été commis avec une bouteille de gaz. Les auteurs ont
forcé le grillage, sont entrés dans l'enceinte et sont allés directement
dans le bâtiment du GIR, ce qui accrédite aux yeux des enquêteurs la
thèse selon laquelle c'est ce service qui était spécifiquement visé.
Après les faits, le préfet de Corse et le procureur de la République à
Ajaccio se sont rendus sur les lieux, où aucune inscription ni
revendication n'a été retrouvée, a-t-on souligné de même source.
L'enquête a été confiée au parquet antiterroriste de Paris. Lire la suite...
Les biens du gangster doivent être confisqués et redistribués à la société civile pour devenir un centre culturel, une école de la seconde chance ou un foyer pour migrants!