"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

vendredi 15 juin 2012

Une “usine à billets” coulée


Il a fallu deux jours pour démanteler 
la plus grande fabrique de faux billets
 jamais découverte en France,
 habilement cachée dans un site
 industriel où plus de 9 millions d’euros 
ont été confectionnés depuis 2007.
Cette officine, d’où sont sortis en cinq ans « 350 000 faux billets de 20 et de 50 euros » est, en termes de volume et de qualité, est « la première de France et la deuxième d’Europe ». Dissimulée dans un site industriel d’un petit village discret entre Meaux et Chelles, elle a été démantelée mardi et mercredi après l’interpellation de « plusieurs dizaines de personnes » ces derniers mois, dont le contrefacteur. Ils encourent jusqu’à 30 ans de réclusion. Malgré les indications de ce dernier, la fabrique était si bien cachée qu’il a fallu « faire intervenir un géomètre » pour la découvrir enfin, derrière une double cloison et sous une dalle de béton.
Les faux billets, « de bonne facture », étaient réalisés non en offset, comme le plus souvent, mais à partir d’une chaîne graphique numérique. Ils étaient émis « à 90 % sur le territoire français, le reste dans les zones frontalières des pays riverains » et « distribués » par des gens du voyage. Au fil du temps, « plusieurs dizaines de personnes de cette communauté qui constituaient le réseau d’écoulement ont été interpellées » en région parisienne et dans des zones de moyennes agglomérations en province, mais « la difficulté de remonter les filières dans ces milieux-là » a fait que le contrefacteur lui-même n’a été interpellé que depuis « peu de temps ». Il s’agit d’un homme « d’une cinquantaine d’années, déjà connu des services de police et condamné pour fausse monnaie », selon des sources policières...Pour lire la suite...

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