En Belgique, le blanchiment criminel est en expansion. La Cellule de Traitement des Informations financières (CTIF) a transmis aux autorités judiciaires un rapport mettant en évidence un blanchiment criminel atteignant 1,321 milliards d’euros pour 2010. En 2009, la somme a été estimée à 2,388 milliards d’euros mais un seul dossier comptait pour 71% de ce montant. Le chiffre de 2010 se décompose en fraude fiscale grave et organisée (459 millions d’euros), devant le crime organisé (373 millions d’euros).
Il est à noter qu’il y a eu une augmentation de 8,7% du nombre de déclarations de soupçons d’utilisation du système financier aux « fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme ».
Les techniques employées pour ces opérations de blanchiment sont :
- les « escroqueries organisées » (306 cas) principalement par Internet;
- le trafic de main d’œuvre clandestine (187 cas communiqués);
- le trafic illicite de stupéfiants (138 cas);
- la fraude fiscale grave et organisée (123 cas).
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