FLARE France : réseau de la société civile contre le crime organisé
Contre la "mafia" en Corse : des outils Antimafias!
Après le premier ministre en 2012, le ministre de l'intérieur en 2013, parle de "mafia en Corse" mais comment lutter contre la mafia sans lois antimafias?
Une fois encore, le ministre demande de l'aide à la population mais c'est à l'Etat de protéger les populations et non l'inverse?
Comment témoigner contre le racket quand on est mort?
En France, il n'y aucun système de protection des témoins!
Alors que la France a progressé en matière de confiscation (création de l'AGRASC, on ne confisque rien en Corse)
Il faut passer à la confiscation administrative préventive antimafia en vigueur en Italie : 11 milliards d'avoirs saisis ces 2 dernière années.
Enfin il faut donner un rôle à la société civile ; la seule solution est la redistribution sociale des biens mal acquis
La maison du gangster doit devenir un centre culturel!
FLARE France offre des solutions :
Réutiliser les avoirs confisqués à la mafia à des fins sociales, demandent les députés
Justice et affaires intérieures - 28-11-2012 - 23:30
Les
avoirs confisqués à la mafia doivent être réutilisés à des fins
sociales, ont affirmé les députés de la commission spéciale sur la
criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux
(CRIM) lors d'une audition sur le blanchiment d'argent.
"Restituer à la société les avoirs
confisqués à la mafia revêt une valeur symbolique", a déclaré Salvatore
Iacolino (PPE, IT), qui a rédigé le projet de rapport. Les dispositions
destinées à la réutilisation de ces avoirs à des fins sociales devraient
être incluses dans la directive sur la confiscation qui sera mise aux
voix de la commission des libertés civiles les 17/18 décembre, a convenu
la commission spéciale.
La Commission n'a rien proposé quant à la réutilisation de ces avoirs
confisqués, ce qui constitue une grave erreur, a souligné la présidente
de la commission spéciale, Sonia Alfano (ADLE, IT).
Le directeur général pour les affaires intérieures, Stefano
Manservisi, a indiqué qu'en l'absence de lois nationales sur la
confiscation et la réutilisation, toute proposition de règles communes
s'avère impossible. Toutefois des députés ont, au contraire, estimé que
cela serait possible, notamment du point de vue de la procédure, si le
Parlement et le Conseil faisaient preuve de volonté politique, un aspect
souligné par Barbara Weiler (S&D, DE).
Pedro Gomes Pereira, de l'Institut de gouvernance de Bâle, a convenu
que des règles communes sur la réutilisation des avoirs sont nécessaires
et a proposé un fonds européen pour récupérer les produits. "Tous les
citoyens et les ONG devraient avoir accès à ce fonds en vue de proposer
des projets pilotes", a déclaré Rui Tavares (Verts/ALE, PT) en appuyant
la proposition.
L'audition organisée par la commission spéciale sur la criminalité
organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux (CRIM) a mis
l'accent sur les moyens d'améliorer les synergies entre institutions et
agences, d'identifier et de confisquer les avoirs liés à la criminalité
et de détecter les mouvements d'argent en tant qu'éléments de prévention
du blanchiment d'argent. Dix experts sont intervenus lors de
l'audition.
Sous la présidence de Sonia Alfano (ALDE, IT)