Le site mafias.fr publiait il y a quelques jours une alerte sur les cas de Giovanni Tizian , journaliste en Emilie Romagne, placé sous escorte en raison de son travail sur l'expansion mafieuse dans sa région et plus schématiquement dans tout le Nord de l'Italie. Libera Radio, à Bologne, nous informe régulièrement sur l'évolution de sa difficile situation personnelle et professionnelle. Son dernier article, publié dans le quotidien de Modene (le berceau des mythiques voitures rouges), nous est parvenu par ce canal. Pourquoi en parlons nous dans le le blog de FLARE France ?
L'article de Giovanni Tizian nous concerne car il rend compte de la dissolution de deux communes pour infiltrations mafieuses dans le Nord-Ouest de l'Italie : Vintimille et Bordighera. Respectivement ville frontière et bourgade (riche) distante d'à peine quelques kilomètres de celle-ci. La France est à portée de lance pierre de ces deux communes. Le mal s'étend et il porte un nom: 'Ndrangheta. Il a aussi ses représentants, les 'ndrines, ses relais institutionnels, les maires et élus corrompus. Le mal, toujours prompt à séduire les âmes déchues, propose également le visage de sa légitimation en la figure de Mario Scaloja, mais cela est une autre histoire. Pour en revenir à ce qui nous concerne, FLARE France, pose une question simple aux pouvoirs et collectivités locales : comment être sûr que, dans notre système communautaire, l'épidémie, tel le nuage de Tchernobyl, fusse bien stoppée par la barrière douanière ?
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