L'Italie ses quatre mafias, sa magistrature indépendante et les meilleurs outils juridiques contre le crime organisé dont la confiscaiton-restitution (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués) possède aussi une des lois les plus abouties en matière de contrôle des armes* : pour combien de temps encore?
Tonio del Olio, responsable de Libera international nous offre ce billet in Mosaica di Pace
Dans un silence médiatique prononcé, la discussion sur le projet de loi AC 4059 qui prévoit le l'allègement des contrôles sur le commerce des armes italiennes a repris ces jours-ci à la Chambre des Députés. La loi 185 de 1990* est considérée par beaucoup comme une des plus avancée au monde. Mais le gouvernement soutient qu’elle n’est pas compatible avec les normes européennes et qu’elle n’aide pas l’économie du pays. L’avis de l’opposition n’est quant à lui pas défini avec certitude. De fait, la mesure a déjà été approuvée au Sénat. Le Réseau Italien pour le désarmement, dont font parties diverses associations et instituts de recherche, a déjà annoncé qu’il veillera à informer les citoyens en rendant les déclarations, le vote des parlementaires et des partis politiques publiques. L’invitation est donc de se rendre ces jours-ci sur le site du Réseau Italien pour le désarmement : www.disarmo.org pour se maintenir informer et, si possible, faire pression sur les parlementaires de chaque collèges électoraux. Le genre de discours que l’on retrouve le plus fréquemment parmi les hommes politiques est : « Celui qui a envie de s’acheter des armes peut en trouver dans tous les cas sur le marché mondial et nous, nous sommes pénalisés par une loi trop restrictive en la matière. Autant l’accepter… » En somme, au lieu de s’employer à étendre les principes de la loi 185 sur le plan international, c’est nous qui nous adaptons au pire !
Tonio del Olio, responsable de Libera international nous offre ce billet in Mosaica di Pace
Dans un silence médiatique prononcé, la discussion sur le projet de loi AC 4059 qui prévoit le l'allègement des contrôles sur le commerce des armes italiennes a repris ces jours-ci à la Chambre des Députés. La loi 185 de 1990* est considérée par beaucoup comme une des plus avancée au monde. Mais le gouvernement soutient qu’elle n’est pas compatible avec les normes européennes et qu’elle n’aide pas l’économie du pays. L’avis de l’opposition n’est quant à lui pas défini avec certitude. De fait, la mesure a déjà été approuvée au Sénat. Le Réseau Italien pour le désarmement, dont font parties diverses associations et instituts de recherche, a déjà annoncé qu’il veillera à informer les citoyens en rendant les déclarations, le vote des parlementaires et des partis politiques publiques. L’invitation est donc de se rendre ces jours-ci sur le site du Réseau Italien pour le désarmement : www.disarmo.org pour se maintenir informer et, si possible, faire pression sur les parlementaires de chaque collèges électoraux. Le genre de discours que l’on retrouve le plus fréquemment parmi les hommes politiques est : « Celui qui a envie de s’acheter des armes peut en trouver dans tous les cas sur le marché mondial et nous, nous sommes pénalisés par une loi trop restrictive en la matière. Autant l’accepter… » En somme, au lieu de s’employer à étendre les principes de la loi 185 sur le plan international, c’est nous qui nous adaptons au pire !
*La loi 185 est une loi qui régule les exportations d’armes, elle figure parmi les plus avancée au monde. Elle prévoit que l’Italie et les entreprises italiennes ne peuvent pas exporter d’armes vers des pays en guerre, faisant l’objet d’un embargo par les Nations Unies ou qui violent les droits de l’homme. De plus, elle prévoit toute une série d’autorisation et de contrôles nécessaires pour n’importe quelles exportations d’armes. Cette loi est le fruit d’un long combat de la société civile durant les années 80.
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