Jacques Cassandri est un homme libre. À 67 ans, cette figure du milieu marseillais, propriétaire de quelques établissements forts prisés, que certains ont parfois surnommé "Le Tondu", fiché au grand banditisme, déjà condamné à plusieurs reprises, mais qui s'est surtout illustré l'été dernier pour avoir publié un livre intitulé "La vérité sur le casse de Nice" sous le pseudonyme d'"Amigo", a recouvré la liberté hier.
Il était détenu aux Baumettes depuis le 21 janvier. Date à laquelle le juge Charles Duchaine a acquis la conviction que cet homme, lancé dans une démarche tardive d'auteur, a trop parlé (nos révélations du 18 janvier), tout le monde est persuadé que Jacques Cassandri est le vrai "cerveau" présumé du casse de Nice, celui qui, le 19 juillet 1976, a rapporté l'équivalent de quelque 29 millions d'euros à Albert Spaggiari et ses complices. La justice enquête depuis sur le patrimoine conséquent de la famille Cassandri.
Le juge, qui l'a mis en examen pour "extorsion de fonds en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux", a fait droit à la demande de son avocat, Me Frédéric Monneret. Il l'a libéré contre le versement d'une caution de 200 000 euros. Dans ce dossier, Jacques Cassandri conteste avec force le racket qui lui est reproché.
Dans un second dossier, c'est le juge Thierry Azéma qui a à son tour ordonné la mise en liberté de Cassandri. Il s'y voit reprocher sa participation à une tentative de vol à main armée contre une bijouterie de Toulon. Son ADN aurait été retrouvé sur une boîte de cartouches. Le juge Azéma a décidé de le placer sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres mis en examen et de sortir du territoire français.
Il était détenu aux Baumettes depuis le 21 janvier. Date à laquelle le juge Charles Duchaine a acquis la conviction que cet homme, lancé dans une démarche tardive d'auteur, a trop parlé (nos révélations du 18 janvier), tout le monde est persuadé que Jacques Cassandri est le vrai "cerveau" présumé du casse de Nice, celui qui, le 19 juillet 1976, a rapporté l'équivalent de quelque 29 millions d'euros à Albert Spaggiari et ses complices. La justice enquête depuis sur le patrimoine conséquent de la famille Cassandri.
Le juge, qui l'a mis en examen pour "extorsion de fonds en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux", a fait droit à la demande de son avocat, Me Frédéric Monneret. Il l'a libéré contre le versement d'une caution de 200 000 euros. Dans ce dossier, Jacques Cassandri conteste avec force le racket qui lui est reproché.
Dans un second dossier, c'est le juge Thierry Azéma qui a à son tour ordonné la mise en liberté de Cassandri. Il s'y voit reprocher sa participation à une tentative de vol à main armée contre une bijouterie de Toulon. Son ADN aurait été retrouvé sur une boîte de cartouches. Le juge Azéma a décidé de le placer sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres mis en examen et de sortir du territoire français.
Source : La Provence
Ps : depuis 2007, un auteur soutien publiquement que Spaggiari n'est pas le cerveau du Casse de Nice : Thierry Colombié
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