Réglement de compte à Marseille : 1 mort

Saïd Tir, 60 ans et fiché au grand-banditisme, a été abattu de plusieurs balles dans sa voiture dans le 15ème arrondissement de Marseille. Un commando de 3 hommes, se trouvant dans un autre véhicule, ont fait feu sur lui. La victime a été retrouvée avec un pistolet Glock à sa ceinture

Connu pour trafic de stupéfiants et issu de la cité Font Vert (14e) la victime était un proche du caïd Farid Berrhama, abattu à Marseille en 2006. Plusieurs de ses frères ont été arrêtés puis écroués à la prison des Baumettes.

Règlement de comptes à Paris : 2 morts

Deux ou trois hommes, armés de pistolet-mitrailleur et de fusil à pompe, ont fait feu sur un groupe de 3 personnes attablées à la terrasse d’un bar du 14ème arrondissement de Paris. 2 hommes ont été tués et un troisième a été grièvement blessé. Les agresseurs, qui auraient arboré des brassards « police », ont réussi à prendre la fuite. Une voiture et une moto ont été retrouvées incendiées non loin du lieu de la fusillade, Porte de Vanves. Les victimes seraient des hommes âgés de 25 à 30 ans, des gitans sédentarisés habitant la cité Raymond-Losserand, voisine des lieux du drame.

Le neveu d’un caïd parisien abattu

Le 22 avril dernier, dans la Cité de Chantereine à Chelles (Seine-et-Marne), une fusillade a éclaté faisant un mort : Nordine Mansouri, 23 ans. La victime est l’homonyme et le neveu du caïd Nordine « la Gelée » Mansouri. L’affaire a débuté dans l’après-midi à Clichy-sous-Bois avec une bagarre entre le jeune Mansouri et son cousin, Abdelfadel Belhadi, 27 ans, déjà connu pour trafic de stupéfiants. L’origine du conflit entre les deux hommes n’est pas clairement définie : affaire de famille ou de stupéfiants ? Quoiqu’il en soit, Nordine Mansouri, assisté de 4 amis, se rend en soirée dans la cité de Chelles où il s’en prend, à coup de clubs de golf au véhicule de son cousin. Ce dernier, accompagné d’un autre cousin, Okacha Meheni, prennent des fusils et font feu. Nordine Mansouri est touché à la tête et meurt. Les deux tireurs sont arrêtés.

Corse : un deuxième élu assassiné

Marie-Jeanne Bozzi, 55 ans, maire de Grossetto-Prugna de 2001 à 2008, a été abattue de 8 balles de 9 mm à Porticcio par deux hommes à moto. C’est le deuxième élu assassiné en Corse cette année (cf Corse : un élu assassiné) et déjà 15 morts dus aux phénomènes du crime organisé (cf.Double assassinat en Corse : les enquêteurs sur la piste d'une vengeance). Il y aurait une trentaine de meurtre de ce type par an en Corse pour moins de 300 000 habitants, c’est un taux bien plus élevé qu’en Italie du Sud…

La Riviera "infiltrée" par la mafia calabraise

Aprés la mise sous tutelle de la ville de Bordighera par l’état italien (cf. Bourgeoisie mafieuse dans le Nord, les enquêteurs découvre les dessous d’un système contrôlé par la N’Drangheta calabraise. L’onde de choc judiciaire pourrait se propager sur la Côte d’Azur...

"Les quatre tueurs de la N’Drangheta ont quitté la province de Reggio di Calabria, le bout du bout de la botte italienne, au premier jour de décembre 2010.

Leur cible, Donatella Albano, l’a échappé belle. Conseillère municipale de Bordighera, ses révélations quelques semaines plus tôt ont conduit à la mise sous tutelle de la ville pour cause « d’infiltration mafieuse ». Un séisme judiciaire dont l’onde de choc pourrait bien secouer la Riviera française..." Pour lire la suite Nice Matin

L'article de plusieurs pages sur le papier évoque la contamination venue de l'extérieur, un refrait déjà connu. Le député maire de Menton se dit impuissant face à une pression venue d'Italie... le bâtiment qui abrite la communauté d'agglomération de la Riviera Française (CARF) aurait été construit par une entreprise appartenant à un clan calabrais. Pourtant en tant que député, il peut demander une commission d'enquête sur le crime organisé en France. Il pourrait aussi demander l'élaboration d'une loi visant à dissoudre les assemblées élues en cas d'infiltrations mafieuses comme en Italie et qui a permis de dissoudre le conseil municipal de Bordighera...
Les articles en question :

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Pour rappel, en 2009 la police avait mené une vaste opération contre des "infiltrations" mafieuses sur la Côte d'azur :

... et des machines à sous

La Provence, le jeudi 14 avril 2011 rapporte que la brigade des moeurs et des jeux de la Sûreté départementale est notamment intervenue dans cet établissement du 7e arrondissement pour y saisir des machines à sous et arrêter quarante personnes dans des bars équipés de "bingos"... la Suite
ou la France des machine à sous

Au pays des centrales nucléaires, des casinos, du "braco"...

La parisien rapporte qu'au moins six hommes cagoulés et armés de Kalachnikov et pistolets automatiques ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi, le casino de l'enseigne Partouche à Aix-en-Provence. Le gang a emporté plus de 100 000 euros de butin. Le commando est intervenu, vers 2 heures du matin, à bord de deux puissantes voitures volées, d'où quatre hommes vêtus de tenues sombres sont sortis.

Deux d'entre eux se sont directement dirigés vers les caisses, blessant un employé à coups de crosse devant quelques clients médusés.

Manifestement bien renseignés, ils ont rapidement fait main basse sur plus de 100,000 euros sans tirer un coup de feu avant de s'enfuir en direction de l'autoroute vers Marseille.

Le parquet d'Aix-en-Provence a confié les investigations à la brigade de répression du banditisme (BRB) de Marseille déjà en charge du hold-up perpétré également à la Kalachnikov, le 26 février dernier, contre le casino municipal de Cassis qui fait lui partie du groupe Lucien Barrière.
Deux heures plus tard, c'est le casino Partouche de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) qui a été braqué à son tour dans cette même nuit de dimanche à lundi. Trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans l'établissement de jeu au moment de la fermeture. Ils ont braqué le vigile et se sont fait conduire jusqu'aux coffres qu'ils ont fait sauter à l'explosif, a indiqué cette source, mais n'auraient pas réussi à emporter d'argent, selon BFMTV.
Ces nouveaux braquages portent à dix le nombre de casinos attaqués en un an en France.
Cette série avait commencé avec le braquage du casino de Lyon en avril 2010, suivi de ceux d'Uriage (juillet 2010), de Collioure (septembre), de Saint-Julien-en-Genevois (octobre), avant ceux de Lille (novembre), de Saint-Amand-les-Eaux (7 février 2011), de Dunkerque (8 février), Cassis : braquage à la kalachnikov au casino et de Cavalaire (10 mars).

La caravane est en Suisse

Grâce l'univeristé de Genève et l'OCO, la caravane antimafia fait escale à Genève et propose une journée d'étude

9h00-9h15	Allocution du Recteur de l’Université de Genève, Professeur Jean-Dominique Vassalli Présentation de la journée d’étude, Professeur Rémi Baudouï et Dr Frédéric Esposito Présentation de la Caravane anti-mafia, Alessandro Cobianchi
Module 1	Etat des lieux de la criminalité en Europe Président de séance: Nicolas Giannakopoulos
9h15-9h40	Extorsion et crime organisé, Ernesto Savona, directeur de "Transcrime" et professeur, Universitá cattolica, Milan
9h40-10h00	Panorama des nouveaux territoires de la criminalité: le cas du trafic de déchets, Fabrice Rizzoli, Docteur en science politique, Secrétaire général de "l’Observatoire Géopolitique des Criminalités" et Président de FLARE Network France (Freedom Legality And Right in Europe)
10h00-10h20	Les territoires de la criminilaité... la Suite

16/04 : la caravane antimafia à Marseille

La caravane antiamafia partie d'Italie passe en France sous la direction du festival transméditéranée, à Bastia, à Grasse et à Marseille samedi 16 avril et propose le programme suivant :

Centre Culturel Louis Aragon

Septême les Vallons

« La légalité dans les collectivités »

9h30 Ouverture Paul EUZIERE, Président du Festival TransMéditerranée

Table ronde 1 : l’expérience française et italienne

Modérateur Fabrice Rizzoli, docteur en sciences politiques, secrétaire général de « l’Observatoire Géopolitique des Criminalités » et représentant de FLARE (Freedom Legality And Right in Europe)

Maria Ferrucci, maire de Corsico dans la province de Milan Mario Vaudano, Fonctionnaire de l’OLAF Office de la Lutte Anti Fraude de la Commission Européenne, ancien magistrat italien

Alessandro Cobianchi, juriste, ARCI

Déjeuner

Table ronde 2 : Le renforcement des contrôles, le rôle des élus, les perspectives, l’éducation à la citoyenneté »

Fabrice Rizzoli, FLARE-OGC « le phénomène des infiltrations mafieuses au sein des collectivités territoriales et la loi sur la dissolution »

Pierpaolo Romani, Coordinateur National d’Avviso Pubblico

Paul Euzière, Président du FTM, auteur, collaborateur à « La Pensée » et « Recherches Internationales »

Conclusion

20h30 Projection Débat de « Fortapacs » de Marco Risi

17/04 : "ciné-mafia" à Orsay

Dimanche 17 avril

cinéma Jacques Tati à Orsay,
avenue Saint Laurent

17h30 : « Le jour de la chouette. La mafia fait la loi »
de Damiano Damiani, avec Claudia Cardinale et Franco Nero

20h30 « Les ennemis de la mafia/La solitude du juge Falcone »
de Claude Goretta et Marcelle Padovani.

Débat avec Michel Debacq ancien magistrat de liaison affecté à Rome auprès des autorités judiciaires italiennes.

Execution d'un homme de 20 ans en France

Quatre hommes cagoulés, habillés de noir, armés et portant des gilets pare-balles sont entrés de force dans un pavillon de Villepinte. Ils ont tiré de son sommeil Bilal, âgé de 20 ans, l’ont forcé à se mettre à genoux dans le salon familial et l’ont exécuté de deux balles de 9 mm, devant ses parents. La victime était connu pour des faits de petite délinquance. L’enquête s’oriente vers un règlement de comptes sur fond de stupéfiants.

Pour en savoir plus : ICI
Encore plus :
- Arrestation de racketteurs près de Marseille
- Ermont : Fusillé au volant de sa Porsche en plein centre-ville
- La France des machine à sous

"FLARE : une alternative pour dénoncer la mafia"

"Pas de pizza sans mafia". Un adage répandu en Italie, pourtant cette organisation criminelle a des ennemis plutôt actifs : le FLARE (Freedom Legality and Rights in Europe). Ce réseau d’association pour le moins courageux se bat depuis 2008 contre le crime organisé dans toute l’Europe. Réunis lundi dernier à Paris, ils ont profité de la journée des victimes et de la mobilisation contre le crime pour se mobiliser.

Pour lire la suite : Martina Castigliani
Per leggere in italiano : Flare: quando la battaglia alla Mafia si fa internazionale

La société civile corse avec FLARE

Très bien accueillie en Corse, la caravane antimafia a pu sensibiliser la société civile très réceptive comme en témoigne l'article de Corse-matin :
Il y a la mafia italienne et les autres. Mais toutes sont « à combattre par les citoyens ». C’est le message semé à travers toute l’Europe par la « caravane antimafias », 17e du nom. Au volant de cette opération franco-italienne, on retrouve le festival Transméditerranéen accompagné des membres de l’association ARCI Sicile mais également les ONG Libera et Flare. Hier après-midi, c’est au cinéma « le Studio » qu’a été organisée l’escale bastiaise. Au programme, projection du film « Fortapasc » de Marco Risi et débat animé notamment par Fabrice Rizzoli, docteur en sciences politiques et spécialiste de la « mafia ». Cet expert est également secrétaire général de l’observatoire géopolitique indépendant des criminalités à Paris.

La vraie mafia est-elle celle que montre Marco Risi dans « Fortapasc »?
Pour lire la suite : cliquez

FLARE en Corse pour la caravane Antimafia

Le bureau FLARE France sera à Bastia ce week-end dans le cadre de la fameuse caravane anti-mafia. Fabrice Rizzoli, politologue du crime organisé dans différents établissements universitaires et secrétaire général de l'Observatoire Géopolitique des Criminalités (OGC), animera un débat samedi après-midi au cinéma Le Studio. Ce débat sera suivi du film de Dino Risi, Fortapàsc, sur l'emprise de la Camorra à Naples. La caravane sera sur la place Saint Nicolas toute la journée de dimanche.

Fortapàsc relate l’histoire d’un journaliste assassiné par la Camorra et l’émergence d’un bourgeoisie mafieuse fait de mafieux, de politiciens et d’entrepreneurs qui s’approprient les fonds publics destinés à la reconstruction des suites du tremblement de terre d’Irpina (3 000 morts).

Il démontre aussi que le combat contre le crime organisé revient, en complément des services d’enquêtes, à la la société civile :

La Caravane antimafia, l'OGC avec sa revue ou Reporter Sans frontières avec son rapport sur le crime organisé, la maison des journalistes en accueillant des journalistes menacés dans leur pays et l’ONG FLARE, réseau européen de la société civile contre contre le crime organisé transnational (cf.Lobbying Antimafia à Bruxelles) sont l'Antimafia!

La bande annonce :

Fortapàsc / Bande-Annonce par LE-PETIT-BULLETIN

Lundi 4 avril à Paris : soirée de la mémoire, des victimes et de la mobilisation face au crime organisé

Victimes du crime transnational : de l'ombre à la lumière,
la société civile est avec vous!

Le 4 avril 2011
20h Ageca
177 rue de Charonne 75011 Paris
Métro : lignes 2 et 9

En Italie, le 21 mars de chaque année, depuis 16 ans, Libera "l'association des associations" antimafias organise une journée de la mémoire pour commémorer les victimes des mafias et leur engagement dans la lutte pour la légalité (cf. Milan 2010).

FLARE, le premier réseau européen de la société civile contre le crime organisé, Libera international, Association Démocrates Paris et Mafia? Nein, danke! (association antimafia à Berlin) répondent à l'événement italien pour évoquer le travail de la société civile aux cotés des victimes de la criminalité organisée, pour écouter leur histoire et débattre avec elles ;

Le 4 avril à Paris : la parole aux victimes

Fabienne Boulin (cf.association) et Elizabeth Borrel (cf.comité de soutien) évoqueront leur entreprise pour faire triompher la justice et la vérité : deux fondements de la lutte contre le crime organisé. La maison des journalistes par la voix d'Agil Khalil (journaliste menacé en Azerbaïdjan), Ilya Politkovsky (fils d'Anna Politkovskaja) et Viviana Mantragola (fille de Renata Fonte) témoigneront.

Le 4 avril à Paris : la parole à la société civile

Maria Chiara Prodi et Fabrice Rizzoli présenteront Libera et FLARE.
Laura Garavini députée Parti Démocrate et membre de la Commission antimafia à l'Assemblée nationale, racontera l'expérience Mafia Nein Danke... créée après la tuerie de Duisburg : la société civile avec les victimes de racket et contre la principale menace de l'ordre mondial (ONU).
En présence de George Pau Langevin, députée et Vice Présidente chargée des affaires de Justice au groupe socialiste.

Les convives pourront déguster, grâce à Ethicando, des produits de Libera terra fabriqués sur des terres confisquées à la mafia et selon un adage :

"les mafieux on va se les cuisiner!"

5 minutes de reportage à propos de l'exploitation des terres confisquées au crime organisé : gifle à la mafia

Dés 19h pour l'apéritif et les journalistes souhaitant rencontrer les invités
Ageca 177 rue de Charonne 75011 Paris

Métro : lignes 2 et 9

Évènement organisé en collaboration avec la Maison des Journalistes, de Reporters Sans Frontières, de l'A.N.P.I, Collettivo 5.12, Associazione Carlo Giuliani, Inca-CGIL, Fabbrica di Nichi-Paris, Lo Sbarco, Focus In, Patronato Inca ACLI

Avec les remerciements à la Commission fédérale Culture PS de Paris qui plaide pour un projet de loi française autorisant la "confiscation" sur le modèle de la loi italienne à fins de redistribution sociale par l'emploi coopératif et culturel, car :

"Où vit la culture, la violence recule"

Lundi 4 avril à Paris : soirée de la mémoire, des victimes et de la mobilisation face au crime organisé

20h Ageca
177 rue de Charonne 75011 Paris
Métro : lignes 2 et 9

RFI : contre le crime organisé, la confiscation

Mardi 29 avril, dans le cadre de l'émission Allô Bruxelles Jean-François Cadet une interviewait votre serviteur car le Parlement européen organisait mardi 29 et mercredi 30 mars 2011 un séminaire consacré aux crimes organisés. Selon l'Organisation des Nations unies et certains eurodéputés la menace de la mafia est sous-estimée en Europe. Or elle est partie intégrante des sociétés, elle est même le principal risque de désordre mondial selon l'ONU.

(05:22)

Secrétaire général de l'Observatoire géopolitique des criminalités