"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé
Viens jouer à Confiscopolis, le jeu qui te permet de confisquer des biens au crime organisé (voir le clip ici) au Forum des associations italiennes - Samedi 19 juin marché Blanqui de 10h à 18h - Paris 13ème, métro Place d’Italie.
En droit, la confiscation permet à l’Etat d’exproprier des personnes qui auraient accumulé des biens par le biais d’activités criminelles. En Italie, la loi sur la confiscation a été renforcée par un dispositif qui permet de réutiliser à des fin sociales les biens confisqués. Exemples : la maison du mafieux devient un centre d’insertion, un terrain agricole devient une coopérative (cf. Schiaffo alla mafia). La confiscation et la réutilisation à des fins sociales constitue une arme redoutable contre les organisations mafieuses (cf. La confiscation : enjeu politique majeur ).
En Europe, une association déclarée d’utilité publique FLARE, et premier réseaux (issue de la société civile) qui lutte contre le crime organisé transnational milite pour que ce dispositif soit adopté en Europe (cf. Lobbying antimafia à Bruxelles).
Retrouvez l’émission de Fréquence Paris Plurielle (site Internet et Blog) le 7 juin sur le thème des organisations antimafias nées de la société civile comme Libera, Addio Pizzo ou FLARE, leur présence, quelle importance, leur manière de s’inscrire dans la lutte antimafia institutionnelle (cf. Antimafia à Paris : le 22 mai hommage à Giovanni Falcone). Télécharger l’émission en cliquant ici.
D'aprés le Parisien, la tension est vive en ce moment à Clamart et Meudon. Un conflit oppose deux bandes, celle de Meudon-la-Forêt — que les initiés appellent MLF — et celle de la cité de la Plaine à Clamart, se traduisant en rixes, voire en fusillade.
Hier après-midi, un nouvel affrontement a opposé les bandes. Un jeune homme de Clamart, âgé de 18 ans, a été passé à tabac à coups de pied, de poing et de barre de fer, non loin du supermarché Carrefour Market, avenue du Général-de-Gaulle à Meudon. Victime d'un sévère traumatisme crânien, il a dû être conduit de toute urgence à l'hôpital sous escorte policière. Il était un peu plus de 16 h 30 quand l'affrontement a commencé avec « une trentaine de jeunes », selon une source policière. Le jeune homme a d'abord été pris à partie avant d'être frappé. Quand le Samu est intervenu, il était « à terre et dans un sale état », témoigne un badaud. Hier soir, on ignorait encore l'origine précise du conflit, qui s'inscrit au moins dans une logique de territoire. Depuis plusieurs semaines, les forces de l'ordre observent de fortes tensions, qui pourraient être liées, selon la police, à un trafic de cannabis. Un lien avec une récente fusillade ?
Le deal ne serait pas étranger à la fusillade de Meudon du 23 mai, que la police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée d'élucider. Ce qui n'est pas évident, puisque personne ne veut parler. Aucun témoin ne s'est fait connaître et la victime elle-même, un homme de 25 ans, refuse de livrer le moindre renseignement qui mettrait les policiers sur la piste du ou des tireurs. Au soir du 23 mai, ce jeune homme marche dans la rue Gabriele-d'Annunzio, non loin de chez lui, quand il reçoit quatre balles de gros calibre. Trois dans les jambes et une dans la main droite. Visiblement, l'agresseur n'avait pas l'intention de le tuer mais il a tout de même utilisé du gros calibre. Malgré l'omerta, les enquêteurs poursuivent les investigations. Quant à l'enquête sur la rixe d'hier, elle démarre tout juste.