Le gouvernement a signé le décret sur les "coopérateurs" de justice. France 24 revient sur l'exemple italien :
Attention, ne pas employer terme "repentis".
Les repentis n'existent pas. On est pas à l'Eglise!
Attention à ne pas utiliser le terme de "collaborateur" de justice car l'emploi du mot "collaboration" en France fait perdre la bataille des idées.
Il faudra dire "coopérateur" de justice si on veut faire accepter ce dispositif qui comporte trois avantages majeurs :
1. Une meilleure connaissance d'un phénomène clandestin. Or, ne ne combat que ce qu'on connaît.
2. La réduction de l'impunité face au crime de sang commis par des professionnel. Pas de témoignages de sicaires : pas de règlements de compte résolus.
3. Le renforcement de l'Etat de droit qui va protéger des criminels professionnels en rupture avec leur milieu et promis à une mort certaine. Si la vie d'un homme à de la valeur. l'Etat de droit se doit de protéger tout citoyen (et sa famille) qui décide de respecter les règles communes sous certaines conditions.
En Italie, la mise en place d'un statut de "collaborateur de justice" a donné des résultats exceptionnels avec 3 000 mafieux sorti du système de 1991 à nos jours.
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Il faudra aussi créer un statut pour les témoins innocents et la réutilisation sociale des biens confisqués. Sans l'implication de la société civile, la lutte contre le crime organisé est voué à l'échec
Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués
ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution
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