Marseille : des idées pour lutter contre la « mafia »
Avec treize règlements de comptes en 2013, les Bouches-du-Rhône occuperaient la tête du classement
en France, avec une brusque accélération ces dernières années. On
désigne le trafic de stupéfiants mais le manque de repères est visible à
tous les échelons du pouvoir.
La réponse de l’Etat est souvent la même : un déplacement et une promesse d’effectifs policiers supplémentaires. A l’échelle locale, les élus demandent une militarisation du territoire (intervention de l’armée, doublement des effectifs ou des pistolets pour policiers municipaux).
A mettre au crédit du gouvernement de gauche : une vision moins
caricaturale des quartiers populaires, ce qui l’amène à proposer une
« approche globale » qui inclut un contrôle du territoire (CRS à
l’entrée des cités), un peu de prévention (enlèvement des carcasses de
voitures) et la tentative d’améliorer la situation socio-économique de
ces quartiers.
Mais une contradiction demeure insurmontable. Pour la première fois, le politique parle de « mafia » en Corse et à Marseille mais ne propose aucun moyen antimafias.
Voir ce qu'on pourrait faire à Marseille :
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